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MOURZOUK 1950
par Jean Soupene
Mourzouk pendant les occupations Ottomane et Italienne fut la principale
localité du Fezzan; c'est à ce titre qu'en janvier 1941, des forces
françaises du Tchad, sous les ordres du Colonel Colonna d'Ornano et un
groupe des "long range raiders" sous les ordres du major Clayton
tentèrent un raid sur la capitale du Fezzan.
Après avoir évité les postes d'observations du Djebel Domazé, le camp
retranché de Gatroun et déjoué la surveillance de l'aviation italienne
les alliés prirent Ouaou el kebir sans que l'alerte ait pu être donnée,
naviguant comme sur la mer le groupe contourna Mourzouk par le nord et
arriva par la piste de Sebha, la surprise fut totale, pendant que Massu
détruisait les installations du terrain d'aviation et incendiait les avions
Colonna d'Ornano rentra dans le fort dont les portes étaient restées ouvertes.
Ce n'est qu'après être sorti, qu'il fut tué par le tir de militaires indigènes.
Mourzouk, le fort, vue côté ouest et côté nord.
C'était un des plus beaux que les Italiens avaient construit, les appartements des officiers étaient paraît-il d'un luxe inouï. Le Maréchal Badoglio
y avait résidé, André Masbonson, instituteur et aussi popotier utilisa les services de l'ancien cuisinier du Maréchal.
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Jean Fleychou, instituteur, et ses élèves. Premier instituteur arrivé à Mourzouk, mon ami, André Masbonson installa l'école dans l'ancienne poste italienne de manière à faire de l'école française une école digne de ce nom. Lors de la visite du général Leclerc il put faire chanter, "la marche lorraine", par ses écoliers ce qui lui valut les félicitations du Général.
Jean Fleychou, aujourd'hui disparu, continua la tache. Il y a quelques mois Mustapha Badi (le plus grand à gauche sur la photo) m'appela au téléphone depuis Missourata, et c'est dans un excellent français qu'il me demanda des nouvelles de ses maîtres, et évoqua le temps ou André Masbonson faisait chanter par ses écoliers, "en passant par la Lorraine". Il faut rendre hommage à ces instituteurs qui firent un travail formidable.
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Mourzouk- Vue de la mosquée et de la rue principale |
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St major Blazy, cheville ouvrière de l'administration de la subdivision.
Mourzouk - la palmeraie et le village |
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Madame B. et son enfant.
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Dernière mise à jour le 14/05/2001 à 14:52
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