Nous quittons Nazca pour un long trajet sur la panaméricaine. Elle longe une cote complètement désertique, excepté au débouché de quelques fleuves venant des Andes, formidable muraille à quelques kilomètres de la cote.
Nous croisons une faille géologique. Cette faille marque la limite de la plaque de Nazca et de la plaque Sud-Américaine. La région est le lieu de séismes fréquents. Le dernier de 2001 a ébranlé Arequipa et causé un tsunami sur la cote à Camana.
Le Rio Acari est une oasis plantée d'oliviers.
Le pacifique à Tanaku
Le Pacifique est bordé de grandes dunes de sable blond. Ensuite la cote devient escarpée. La route est tranchée dans des roches et sables très friables.
Un éboulement sur la Panaméricaine nous arrête à Atico puis sur la route avec de nombreux camions.
L'estuaire du Rio Ocoña est occupé par une immense rizière d'un beau vert au milieu du sable blond.
Nous déjeunons à Camana vers 17h : bon poisson du pacifique sans oublier le Pisco sour. Ce petit garçon nous vend de petits animaux tricotés que l'on met au bout des doigts.
Il fait nuit quand nous quittons la cote pour remonter vers Arequipa 2400m d'altitude.